L’Espace culturel à la bibliothèque de La Malbaie a abrité pendant dix jours l’énorme casse-tête de 33 600 morceaux réalisé par le vidéaste Claude Boulet, une œuvre grand format de 20 pieds par 6 pieds.
Claude l’avoue d’entrée de jeu. Il est attiré par les puzzles depuis sa jeunesse, histoire de faire le vide dans sa tête :
« J’ai malheureusement été victime d’harcèlement et d’intimidation à l’école vers l’âge de 14 ans, a-t-il confessé. J’ai alors commencé à développer cette passion pour les casse-têtes. C’était pour moi comme une bouée de sauvetage, une sorte d’évasion qui m’a finalement permis d’en sortir grandi ».
Son œuvre à l’Espace culturel, intitulée La Jungle africaine, a fait tourner bien des regards, en raison de son ampleur et du nombre de petites pièces assemblées qui a demandé une patience d’ange :
« Je caresse une autre idée, celle d’un autre puzzle format géant de 40 320 morceaux, concernant les beaux moments de Disney », a-t-il laissé tomber.
Claude se procure ses casse-têtes dans des magasins spécialisés. Ce sont des éditions limitées en provenance d’Allemagne, de marques Ravensburger et Educa.
Et Claude a été illuminé par un éclair de génie.
Il souhaite offrir ses œuvres à un organisme humanitaire dans le cadre d’une levée de fonds pour l’aider financièrement dans son bon fonctionnement pour le mieux-être de la communauté :
« Je suis prêt à assembler mon prochain casse-tête de Disney, pièce par pièce, en filmant chacune des étapes, a-t-il laissé savoir. Si un organisme se sent d’attaque pour vendre chacun des morceaux au coût de 1 $, la levée de fonds rapportera la remarquable somme de 40 320 $, ce qui correspond au nombre exact de morceaux ».
Celui de La Jungle africaine a exigé un travail de moine de 21 mois :
« Je voudrais également remercier Dominic Marier de la ville de La Malbaie pour m’avoir permis d’exposer mon casse-tête au grand public », a livré Claude Boulet, en guise de conclusion…