Quel site enchanteur que ce Port-au-Persil!
Par Serge Gauthier, Ph.D.
Président de la Société d’histoire de Charlevoix
Samuel de Champlain nomme le lieu en 1626 :
« …l’on va au port au Persil…qui est une anse derrière un Cap, où il y a une petite rivière qui assèche de basse-mer, elle vient des montagnes qui sont fort hautes, il y a un ancrage proche, et à l’abri du vent du Sud…»
Champlain nomme le lieu Port-au-Persil parce qu’il y trouve du persil de mer (aussi appelé Livèche d’Écosse).
Port-au-Persil fait partie de la Municipalité de Saint-Siméon (paroisse) depuis sa création le 23 juillet 1869.
Neil McLaren (1766-1844), un écossais, se fait concéder une première terre dans le secteur de Port-au-Persil le 3 septembre 1807.
En 1902, John McLaren, petit-fils de Neil, cède un terrain à Port-au-Persil à une communauté presbytérienne.
Peu de temps après cette cession, une chapelle, toujours présente aujourd’hui sur ce lieu, est érigée.
Pour en savoir plus lire : Christian Harvey. Saint-Siméon 150 ans d’histoire livre paru aux Éditions Charlevoix en 2019 et en vente sur www.shistoirecharlevoix.com onglet Éditions