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Journal de Lyne B (#19) : Non à la chasse des panaches

Par Pierre Rochette  •  20 Fév 2020 à 00:08  •   •   391 VISIONNEMENTS

Tomber sur un bois de cervidé dans la neige pendant une excursion d’hiver peut être un beau cadeau de la nature pour certains ou tout simplement de la chance.

Par Lyne Bélanger

Dans ces conditions, je vous dirais wow! Je suis contente pour vous. Mais il y a des motoneigistes qui se permettent de circuler un peu partout pour mettre la main sur le plus de panaches possibles dans la neige et ce, dès le mois de décembre jusqu’en février, mars.

Ce genre d’expéditions peut entraîner de lourdes conséquences chez nos cervidés.  Le marché de ventes de panaches est bien réel, malheureusement pour de l’argent certains vont se comporter de façon très reprochable et inacceptable.

Il ne faut pas oublier que le porc-épic se nourrit de bois de cervidés. Quand on parle du non- respect de la faune, et bien voilà.

Des motoneigistes vont circuler un peu partout sans permission dans la neige abondante leur permettant d’accéder facilement aux terres et aux champs.

On passe par-dessus les clôtures enneigées, aller hop cascade! De même que certains osent passer devant les occupants et leur propriété avec audace, qu’ils soient présents ou non. Là on parle du non- respect des propriétaires occupants ou non.

Il y a de la circulation à travers les ravages d’orignaux. L’hiver les orignaux demeurent en groupe. Chaque jour, ils doivent s’acclimater aux intempéries, l’épaisseur de neige vient souvent les fatiguer et les ralentir dans leurs déplacements.

Comme si n’était pas assez difficile pour eux, ils doivent maintenant lutter contre la tique d’hiver.  Il ne faudrait quand même pas leur ajouter l’effroi des motoneiges. Bien-sûr que les pistes de motoneige sont des routes facilitantes pour le déplacement des orignaux.

C’est pourquoi, il y a de fortes chances d’en rencontrer sur notre chemin, la vigilance va de soi.

J’invite les propriétaires à installer des affiches et des caméras de surveillance et surtout de dénoncer ces actes graves.

Si on parlait du loup maintenant… Le loup prélève des animaux malades dont des orignaux atteints de la tique d’hiver. Ce canidé comme pour le chasseur et le trappeur, il va exercer un contrôle sur les populations d’orignaux sur le surpeuplement.

À noter que le loup se nourrit de d’autres animaux comme le castor par exemple. Il ne faut donc pas éliminer totalement le loup, sa présence est importante dans l’écosystème. Chaque animal à sa place dans la forêt.

D’autre part, pour venir vous rassurer concernant l’épidémie de la tique d’hiver, des scientifiques au Nouveau-Brunswick étudient l’impact des tiques d’hiver sur la population d’orignaux.

C’est actuellement un projet de recherche d’une durée de cinq ans. Pour ce faire, une centaine d’orignaux sont munis d’un colliers GPS. Il ne faut pas se le cacher que les veaux sont plus vulnérables à ce parasite.

L’équipe d’experts vont se pencher aussi sur le réchauffement climatique avec la tique d’hiver et les impacts…

À suivre…

 

 

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