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Le journal de Lyne B (#2) : la fièvre de l’ours

Par Pierre Rochette  •  21 Mai 2019 à 06:08  •   •   300 VISIONNEMENTS

Nous sommes le printemps, l’ours est sorti de son lit hivernal.

Sorti de sa léthargie, il sera en quête de nourriture.  Les bébés naissent en février dans la tanière, ils ont la grandeur d’une crevette.

La maman peut mettre au monde d’un à quatre ours tous les deux ans. Durant la première année, ils demeurent inséparables.

Comme à chaque printemps, les chasseurs et les trappeurs d’ours se préparent… On a déjà repéré les sites de fréquentation de l’ours.

On a ramassé des provisions qui vont servir d’appâts tout au cours de la saison de trappe ou de chasse. C’est la grande préparation. L’adrénaline coule dans le corps des vrais nemrods.

Comme ce fut à l’époque des amérindiens, les chasseurs et les trappeurs viennent en aide à la nature pour le contrôle de l’espèce, pour sa quantité et sa qualité et aussi pour la consommation.

J’aimerais vous sensibiliser à l’importance du contrôle des populations et à la déprédation.

Voici la définition de la déprédation dans le petit Larousse illustré : Dommage causé aux biens d’autrui ou aux biens publics. Pour moi plus important que la définition elle-même, c’est la SÉCURITÉ HUMAINE.

Toutes les odeurs de nourriture saine ou en état de décomposition diffusées dans l’air serviront de leurre pour l’animal.

Si les déchets sont accessibles, on augmente vraiment nos chances d’être visités. Alors prenez garde d’éliminer ces odeurs le plus possible à l’extérieur près des habitations.

Il est très important d’exercer un équilibre sur ce mammifère qui peut devenir opportun et aussi en raison du risque de contagion de la trichinellose (parasite) transmissible à l’humain. Voilà l’importance de faire confiance aux chasseurs et aux trappeurs d’ours.

Forêts, faune et parcs estime une quantité approximative de 70 000 ours au Québec. Le ministère détermine le nombre d’ours à prélever selon les zones. L’ours est considéré comme un gros gibier, il faut les enregistrer obligatoirement.

Je pratique le trappage de ce gibier en ayant à l’esprit l’éthique du trappeur et le respect pour la faune.

Il faut vraiment prêter attention si maman ours et ses rejetons se pointent devant vous.  Ça peut devenir vraiment menaçant… l’ours n’attaque pas l’être humain à moins de circonstances particulières, à ne pas oublier. Particulièrement si vous apercevez une mère avec ces jeunes, je vous conseille d’éviter la séance photos et de vous éloigner tout doucement.

Si vous avez des questions ou des problèmes, avec ce gibier qui semble de plus en plus menaçant pour vous et/ou vos animaux, je vous invite à me contacter :  trappeur2010@hotmail.com.   Ou (418)240-0680.

Bonne saison aux chasseurs et aux trappeurs, essayez de récolter votre « Big Bear »…

 

 

 

 

 

 

 

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