Sur la photo à la Une: Claude Poulin accompagné de son fidèle compagnon Luciole….
Dernièrement j’ai assisté au 40e anniversaire du Club des bécassiers de Québec, à Yamachiche, en Mauricie.
Suite à ce bel événement, je tenais à vous faire connaître et rendre hommage à un grand passionné de cynophilie.
La cynophilie désigne la passion et l’amour pour les chiens, soit disant le meilleur ami de l’homme.
Même si plusieurs expressions québécoises positionnent le chien à connotation négative, comme par exemple, « viande à chien » expression de notre célèbre Séraphin, ce n’est pas ce que les propriétaires de chiens dressés vous diront sur la réputation du chien.
Le qualificatif de la cynophilie est large depuis le 19ième siècle, où l’idée de dresser des chiens est devenue un nouveau marché économique.
Et voilà qu’on éduque des chiens pour la défense, l’attaque, le sauvetage, incluant le dressage de chiens de chasse.
C’est en 1979 que Michel Gélinas fonda le club des bécassiers du Québec avec une dizaine de passionnés.
Claude Poulin, Lyne Bélanger et les anciens présidents de l’association…
Ce club a pour mission de réunir tous les chasseurs de bécasses et de perdrix en utilisant des chiens d’arrêts.
Dans la cynophilie, on retrouve 3 types d’utilisation de chiens selon leurs caractéristiques. Soit le leveur de gibier, le rapporteur et le pointeur.
Moi, je vais vous entretenir sur le chien d’arrêt, celui utilisé au cœur du regroupement des bécassiers.
C’est le chien qui ne voit pas le gibier, qui relève l’odeur des proies, qui s’immobilise pointant à son maître la présence d’un éventuel gibier.
Le deuxième mandat de l’association est d’étudier la vie, les mœurs et la migration de la bécasse d’Amérique et finalement de protéger les intérêts des chasseurs de bécasse.
Je suis très heureuse d’avoir fait la connaissance de Claude Poulin de St-Siméon et de son épouse Lise.
Je sens chez cet homme toute sa passion pour la cynophilie. Ce maître-chien possède un beau parcours dans sa carrière d’éleveurs.
De 2004 jusqu’à ce printemps, M. Poulin occupait le poste de président et de registraire au sein du Club des bécassiers de Québec.
L’association compte 175 membres à travers la province de Québec.
J’ai senti au 40e anniversaire toute l’appréciation et le respect de ses membres.
M. Poulin demeure tout de même registraire en raison de son fort lien avec l’association. Après avoir lu son article dans le récent volume de leur revue Le bécassier.
Celui-ci m’a vraiment donné le goût de faire l’acquisition d’un chien de chasse. L’histoire avec son chien Luciole, est superbe.
Il a de quoi être fier de lui et de son chien. Ensemble, c’est l’équipe parfaite pour une réussite de chasse au petit gibier.
M. Poulin m’a donné le bon son de cloche toute comme celle sa Luciole lors de ses chasses …hahahha!
Dans le passé, j’ai étudié par intérêt le comportement canin avant de faire l’acquisition d’un chien, je voulais être capable de penser comme lui.
Lyne Bélanger et un chien de chasse….
J’en ai eu quelque uns quand j’étais plus jeune, mais majoritairement des chiens de compagnie. Je me suis toujours dit que le prochain chien que j’allais faire l’acquisition s’appellerait « frigane ».
Drôle de hasard que le chien de M. Poulin porte le nom également d’un insecte. C’est mon père qui m’a inspiré de ce nom, il fabriquait ce simili insecte pour pêcher la truite et j’ai toujours trouvé cette appellation vraiment originale. Je suis en train de développer actuellement de l’intérêt pour une autre classe de chien, celui que l’on utilise pour chasser. Sans aucun doute, la satisfaction d’une réussite de chasse en présence de son chien doit être indescriptible.
Le lien entre l’homme et le chien doit être très fort en collaborant ensemble pour obtenir la même chose.
Après ce jour, cette façon de pratiquer la chasse ne sera plus de l’inconnu pour moi, à suivre…
