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Le moulin Bouchard de Saint-Irénée (Reprise)

Par Pierre Rochette  •  17 Fév 2021 à 00:08  •   •   411 VISIONNEMENTS

Situé dans le rang Saint-Pierre à Saint-Irénée, le moulin Bouchard possède une longue histoire.

Par Serge Gauthier, Ph.D.

Président de la Société d’histoire de Charlevoix

Malgré que sa grande roue ne soit plus en opération, il demeure encore en bon état et il est possible de découvrir, en le visitant, les mécanismes anciens qui autrefois lui permettaient d’être actionné.

Pour retracer son origine, il faut remonter en 1856,  alors qu’Achille Gauthier, Abraham Gauthier, François Léry Gauthier et Georges Lajoie de Saint-Irénée forment une société en vue de l’érection d’un moulin à farine, dans le rang Saint-Pierre à Saint-Irénée, alimenté par les eaux de la rivière Jean-Noël.

Dans le cadastre abrégé de la seigneurie de Murray Bay, clos en 1858, le bâtiment est estimé à une valeur de 350 livres.

Le lot où est érigé le moulin à farine (lot 280) ne fait l’objet d’aucune véritable transaction par la suite. Mais il semble demeurer – malgré les indications contraires – en lien avec la terre d’Achille Gauthier (lot 279) dont il a été détaché.

Le 9 décembre 1874, cette terre est toutefois cédée à Alexis Bouchard. Puis, à partir de 1882, la propriété passe à la famille Lajoie pendant plusieurs décennies.

Le moulin sert de lieu de tournage pour le téléroman de Radio-Canada Le Temps d’une paix de Pierre Gauvreau. Dans le téléroman, ce moulin à scie est alors la propriété du pittoresque Siméon Desrosiers, personnage interprété par le regretté comédien Paul Hébert.

Au moment du tournage du « Temps d’une paix », au début des années 1980, le moulin est toujours en opération. Toutefois, il ne sert plus depuis de nombreuses années et il  est quelque peu oublié.

Toutefois, lors de notre visite, nous avons pu découvrir que le site est véritablement enchanteur et on y trouve même une magnifique chute en descendant plus bas que le moulin, ce qui démontre bien que la rivière Jean-Noël est un étonnant cours d’eau rempli de surprises qui serpente lentement dans la montagne jusqu’au fleuve Saint-Laurent.

Nous remercions notre guide, une membre de la famille possédant le moulin, pour nous avoir fait découvrir ce lieu si beau et si chargé de souvenirs.

Il nous faut aussi souligner la participation de l’historien Christian Harvey, de la Société d’histoire de Charlevoix, qui a relevé les traces historiques du moulin.

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