500, rue Saint-Raphael, La Malbaie, Secteur Cap-à-l’Aigle
Cette maison de style néoclassique fut construite par Thomas Savard, un cultivateur, au milieu du 19e siècle.
Par Serge Gauthier, Ph.D.
Président de la Société d’histoire de Charlevoix
Thomas Savard avait érigé cette magnifique maison sur la terre héritée de son père Philippe Savard.
En 1922, la maison est vendue à une villégiatrice nommée Lucy Norton, épouse de l’homme d’affaires montréalais Alfred Francis.
En 1962, la maison est vendue à Jean Parisien.
De 1963 à 1977, elle appartient aux compagnies Jacell Limitée et Parxis Limitée.
De 1977 à 1997, Walter Jovanitch, éditeur, de New York et ensuite San Diego et Martha Davis sont propriétaires de cette résidence.
Elle passe entre les mains de Charles Rouleau de 1997 à 2005.
Philippe et Monique Hervieu l’achètent ensuite et en sont les propriétaires de 2005 à 2007.
Finalement, en 2007, ce sont Walter Schatz et Mary Pullig de Nashville au Tennessee qui s’en portent acquéreurs.
Il est à noter que les maisons de villégiature située dans le secteur Cap-à-l’Aigle sont parfois au cœur même du village, contrairement à Pointe-au-Pic où ces belles résidences se sont construites sur une rue spécialement réservée à cette clientèle soit le Boulevard ou Chemin des Falaises.
Notons aussi la présence de cuisines d’été ou fournils sur cette Maison, ce qui se justifie un temps par le fait que les résidents de Cap-à-l’Aigle habitaient ces espaces durant la saison estivale, alors qu’ils louaient leur résidence principale aux villégiateurs.
Avec le temps, certains villégiateurs ont acheté ces maisons.
Pour tout dire, cette maison est certainement l’une des résidences de villégiature parmi les mieux conservées de la région.
Les notes historiques pour cet article ont été compilées par l’historien Christian Harvey