C’est à l’occasion de La Grande virée 2020 des Semeurs de contes (André Morin, Carine Kasparian, Isabelle Crépeau, Françoise Crête, Sylvie Proulx; Yves Robitaille, Saulo Giri, Michel Longchamp) intitulée « La Marche de l’Espoir » que les élèves des 2e et 3e cycles de l’école Sir-Rodolphe-Forget ont pu apprécier cette activité culturelle qui s’est récemment déroulée dans la cour extérieure de l’école.
Par Fannie Dubeau
L’intention de départ du projet était que les marcheurs conteurs traversent la région du 17 au 27 septembre 2020, partants de Québec et se rendant aux Éboulements.
Mais ce n’était pas chose si facile à cause des nombreuses mesures sanitaires à respecter et des nombreuses annulations qui ont chamboulé le calendrier du groupe.
Parce que, comme le dit si bien l’un des irréductibles de la bande, Yves Robitaille, « marcher avec un virus dans l’environnement, c’est pire qu’avec une roche dans le soulier ».
Mais au-delà de ces embûches, les marcheurs conteurs étaient bien décidés à s’arrêter pour raconter les péripéties de leur propagation… du conte bien sûr ! Et ça été mission accomplie pour le bonheur des élèves de l’école Forget, où La Grande virée 2020 a pu faire escale à leur école, leur offrant ainsi cette « contamination positive des histoires ».
Près de 210 élèves ont pu ressentir des moments soleil, dans un respect des plus créatifs des mesures sanitaires.
En effet, l’activité a eu lieu à l’extérieur. En guise de traces de leur passage, des masques à l’effigie de la troupe ont été remis aux enseignants tandis que trois recueils de contes ont été distribués par tirage.
Soulignons que cette activité a été rendue possible grâce au Conseil des arts et des lettres du Québec et au Conseil des arts du Canada. En complément, le soutien financier de la Ville de Baie-Saint-Paul a permis d’offrir gratuitement cette activité culturelle pour souligner le début de l’automne aux élèves de l’école Forget.
Rappelons que la volonté de continuer à faire rayonner la culture demeure une priorité pour le service des Loisirs et de la Culture et que ces collaborations fructueuses avec l’école demeurent un atout pour la communauté.
