Mercredi le 22 février dernier, avait lieu, dans les rues de La Malbaie, une marche pacifique pour la justice sociale et climatique.
Par Karine Harvey
Organisé par le Centre-Femmes aux Plurielles en collaboration avec le Regroupement d’Éducation Populaire en Action Autonome (RÉPAC), le CALACS de Charlevoix et le Groupe Action Jeunesse de Charlevoix, l’évènement a réuni au total une cinquantaine de personnes.
Dès 10h, la population était invitée à venir au Centre-Femmes pour fabriquer des pancartes scandant revendications et slogans et où le départ de la marche se fit à midi.
Des prises de paroles ont eu lieu à des endroits stratégiques tout au long du trajet.
À tour de rôle, Krystel Duchesne et Marianne Guay du Centre-Femmes aux Plurielles, Maude Forgues au nom des jeunes des 4 maisons des jeunes du Groupe Action Jeunesse de Charlevoix, Sophie Fortier-Malette pour le CALACS de Charlevoix, Amélie Adam de la Réserve de la biosphère de Charlevoix et Marie-Ève Fortier du Regroupement d’Éducation Populaire en Action Autonome (RÉPAC)ont pris la parole dénonçant l’inaction du gouvernement face aux conséquences de la crise climatique et sociale sur l’environnement, la biodiversité, le territoire et les populations les plus vulnérables.
Les revendications de cette vague de grève, de fermetures et d’actions du 20 au 24 février 2023 à travers le Québec sont : un réinvestissement dans notre filet social et la sortie des combustibles fossiles.
À ces organismes, se sont joint des membres de la communauté, du monde politique, du communautaire dont Évolution Charlevoix et Le Mouvement Action Chômage de Charlevoix (MACC) et des médias pour faire entendre les revendications, établir un rapport de force et faire connaître les enjeux pour notre région.
Car si aucune action n’est entreprise par le gouvernement, les projections pour 2050, en fonction de la fonte des glaciers, démontrent un risque important d’inondation à l’embouchure de la rivière du Gouffre, sur la rue Saint-Anne, dans le secteur au bas-de-la-baie à Baie-Saint-Paul et rue la route longeant le fleuve à La Malbaie.
De plus, selon le comité zip de Baie-Saint-Paul et du Saguenay, d’autres changements sont à venir sur les conséquences possibles (érosion, submersion des terres, feux de forêt, plus de verglas, changements dans la biodiversité : augmentation espèces envahissantes, parasites, insectes ravageurs, etc.
Lors du Jour de la Terre, le 22 avril prochain, d’autres actions seront mises de l’avant dans la région pour appuyer encore une fois les revendications et tout le mouvement à travers la province.
Nous vous invitons à surveillez nos publications à ce sujet et à vous joindre à nous.
Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui de près ou de loin ont participé à l’organisation de l’évènement et qui supportent la cause.
NDLR: Pas loin d’une quarantaine d’images de la manifestation sont publiées sur ce journal électronique dans la catégorie «reportages photos».
Bonne visite virtuelle !
