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Trois nouvelles expositions au carrefour culturel Paul-Médéric

Par Pierre Rochette  •  18 Mar 2020 à 00:08  •   •   267 VISIONNEMENTS
Sur la photo à la Une: le maire Jean Fortin, Johanne St-Gelais du carrefour culturel et Donald Lavoie, président de la CLIC….

Le samedi 14 mars à 14 h avait lieu au carrefour culturel Paul-Médéric le vernissage des trois nouvelles expositions qui seront présentées jusqu’au 31 mai.

Par Pascale Pelletier

Les artistes étaient présents pour rencontrer le public. Ce fut un magnifique événement. Voici un aperçu des trois expositions présentées.

Coups de coeur de la Corporation lumière image de Charlevoix (CLIC)

Le club photo de Charlevoix présente dans cette exposition les meilleures photos « coup de cœur » de ses membres.

À travers l’objectif de leurs appareils, les photographes participants proposent une diversité de sujets, tels paysages au fil des saisons, photos d’action, faune, flore, architecture urbaine, l’exposition vous transporte dans un univers créatif riche en couleurs et en émotions.

Le club est avant tout une histoire de partage et d’amitié en aucun temps il est élitiste, pour cette raison tous les photographes sont représentés dans nos expositions.

Le public seul est juge de la qualité et de la beauté de l’œuvre. En espérant que cela vous interpelle et vous réjouisse.

Le club a fêté ses 20 ans avec une conférence du talentueux photographe Bernard Brault suivi d’un 5 à 7 ouvert à tous, qui fut un grand succès pour échanger sur notre passion commune l’art de la photographie.
Cet anniversaire en plus de concrétiser 20 ans de passion a soulevé l’enthousiasme des participants laissant ainsi prévoir encore plusieurs années de vie au club. La photo se porte bien en Charlevoix.

Rives d’eau de Marie Plante

«Rives d’eau» est une collection de peintures à l’acrylique inspirée par le fleuve St-Laurent qui coule chez l’artiste, mais aussi par d’autres mers, d’autres ailleurs …

Marie Plante est une artiste autodidacte qui expose depuis les années 2000. En parallèle de sa carrière de médecin pédopsychiatre, elle a poursuivi sa passion pour la création artistique.Peindre lui permet d’échapper au quotidien et d’atteindre un état émotif serein. La beauté artistique fait contrepoids à la misère humaine.

Ses premières expositions étaient des œuvres au pastel sec, une série de bernaches puis des portraits. Toujours une recherche d’équilibre entre la nature et l’humain.

Depuis la dernière décennie, l’acrylique est devenu son médium de prédilection et la nature demeure sa source d’inspiration.

Pour elle, ces rives, ces eaux, ces rochers, ces herbes et ces reflets s’amalgament avec le ciel et les nuages, les oiseaux et les astres en un paysage semi-abstrait unifié. La couleur dicte le temps et le mouvement, les pinceaux et couteaux rythment le relief.
La collection Rives d’eau compte maintenant près de quarante œuvres : des œuvres de jour et de nuit, chaudes ou non, des œuvres-mémoire-de-lieu, des œuvres-poème.

Les peintures de cette collection évoluent au rythme de la démarche de l’artiste et de l’utilisation des techniques mixtes.

L’artiste est en recherche constante et sa créativité l’éloigne de la répétition et la sort de sa zone de confort pour explorer d’autres ambiances et utiliser des techniques différentes. Le dessin est spontané et suggestif, la couleur or appliquée en fil souligne les éléments et les met en relation.

Récemment, l’utilisation du pochoir et de l’aérosol vient ajouter dynamisme et texture à ces rives, à cette eau. Les bleus et l’or continuent de vibrer dans ses œuvres, mais de nouvelles couleurs s’imposent pour offrir un nouveau parcours à l’artiste.

Outre cette collection «Rives d’eau», Marie Plante peint des oiseaux dont la collection compte plus de vingt tableaux et des œuvres abstraites, lesquelles lui permettent de pousser toujours ailleurs sa recherche picturale.

Toutes ses rives d’eau, ses oiseaux, et ses œuvres célèbrent la beauté de la nature, autour de soi et en soi.

Au-delà des sentiers de François Thivierge

François Thivierge est résident permanent à Baie-Saint-Paul depuis 2016, mais les paysages de Charlevoix ont toujours été pour lui une source d’inspiration, et ce, depuis ses premières randonnées au Cap-aux-Corbeaux dans les années 1960.

Inspiré par l’observation de la nature de Charlevoix, il ne cherche toutefois pas à la reproduire, mais à la réinterpréter.

Il réalise d’abord de nombreux croquis inspirés de son observation des différents lieux où l’amènent ses excursions de pêche, ses randonnées à pied ou à ski.

La pêche dont il apprécie le calme et le silence, lui suggère un grand nombre de scènes peuplées d’animaux dans des attitudes variées et des atmosphères colorées.

C’est à partir de ces croquis qu’il choisit celui qu’il réalisera sur une toile de grand format. Le transfert du dessin sur la toile n’est que le début d’un long processus où chaque surface de couleur est choisie avec soin, puis complétée par plusieurs couches de peinture appliquées par petites touches.

Ce travail patient et long permet d’obtenir ce rendu texturé où la lumière vient modifier la perception de chaque élément du tableau et lui donner une profondeur et un mouvement.

Il ressort de cette démarche des paysages colorés qui mettent en scène différents animaux sauvages dans une interprétation onirique de leur nature.

Dès son plus jeune âge, François Thivierge a démontré de l’intérêt pour le dessin, la peinture et la sculpture. Ce qui l’a amené à réaliser ses études en arts et obtenir un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal.

Durant ses études, il travaille à temps partiel dans le réseau de la santé et des services sociaux et ensuite, toujours à temps partiel, comme intervenant dans un centre de réadaptation en toxicomanie pour personnes itinérantes à Montréal.

Ce travail auprès des personnes itinérantes influence sa production artistique. Il produit une série de sculptures qui mettent en scènes des personnes itinérantes qu’il côtoie dans son travail.

Parallèlement à sa production artistique, son travail auprès des personnes itinérantes le passionne de plus en plus. Il prend alors conscience des défis d’intervention que ce travail représente et des possibilités d’utiliser sa créativité dans la mise sur pied de projets novateurs afin d’améliorer la qualité de vie ces personnes.

Il décide de s’impliquer à temps plein auprès de cette clientèle.

Pour leur offrir une alternative à une vie dans la rue, il s’implique dans la réalisation de logements sociaux. Parallèlement à son travail, un retour aux études lui permet d’obtenir un baccalauréat en travail social à l’Université du Québec à Montréal.

Devenu organisateur communautaire, il fonde en 1992 le journal l’Itinéraire avec des personnes itinérantes qui sera par la suite distribué plus largement sur la rue en 1994. Il réalise un projet de salle communautaire et la salle de spectacle L’X en collaboration avec de jeunes punks.

Il participe aussi à la fondation et à la gestion d’organismes communautaires aux Habitations Jeanne-Mance au centre-ville de Montréal, auprès d’une population défavorisée issue de diverses communautés culturelles.

En 2013, après toutes ses années d’implication auprès des personnes itinérantes et des personnes démunies au centre-ville de Montréal, François Thivierge a repris à temps plein sa pratique artistique d’abord à Montréal, puis depuis 2016 dans son atelier à Baie-Saint-Paul.

Nous vous convions à découvrir ses tableaux hauts en couleur, peuplés de mystères et qui laissent place à la rêverie.

 

 

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