Dès les années 1880, les villégiateurs catholiques de Pointe-au-Pic souhaitent avoir une chapelle dans ce secteur.
Par Serge Gauthier, Ph.D.
Président de la Société d’histoire de Charlevoix
Ainsi, le 20 janvier 1888, Mary Ellen Connoly, veuve de l’ancien député fédéral de Charlevoix Pierre-Alexis Tremblay, cède un terrain à la Corporation Épiscopale de Chicoutimi (en fait le Diocèse de Chicoutimi) et une chapelle s’élève sur ce lot.
Une autre chapelle est construite en 1906 et elle sera vendue en février 1917 pour la somme de $75.
En 1894, un premier presbytère est construit à Pointe-au-Pic. Le presbytère actuel a toutefois été érigé en 1917, année de l’ouverture de l’actuelle église de Pointe-au-Pic.
Parmi quelques curés importants ayant résidé au presbytère de Pointe-au-Pic il faut noter : l’abbé Jean-Baptiste Boivin (curé de 1916 à 1940), Mgr Albert Tremblay (1940-1950), l’abbé Adélard Larouche (1950-1958).
Plus récemment, dans les années 1960, 1970 et 1980, notons l’abbé Benoit G. Fortier, l’abbé Maurice Girard et l’abbé Clément Bédard qui furent aussi curés de Pointe-au-Pic et résidents du presbytère.
Retenons aussi que durant les années 1980 et 1990, l’étage supérieur du presbytère a accueilli le Conseil régional de Pastorale (CRP) de Charlevoix, un organisme voué à l’animation pastorale de la région.
La Fabrique de la paroisse de Pointe-au-Pic a finalement vendu le presbytère à un privé en 2006.
Depuis 2007, l’ancien presbytère de Pointe-au-Pic est la propriété de Jean-Luc Murray, directeur du Musée de Charlevoix de 2007 à 2009, et il est très bien rénové.
Notons d’ailleurs que Jean-Luc Murray vient récemment d’être nommé directeur du Musée des Beaux-Arts de Québec et nous le félicitons sincèrement pour cette importante nomination.
