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Bâtiments historiques de Charlevoix : Villa Mon Repos et Darly Field

Par Pierre Rochette  •  22 Août 2020 à 00:08  •   •   403 VISIONNEMENTS

98, rue Saint-Raphaël, La Malbaie (secteur Cap-à-l’Aigle)

Le secteur de Cap-à-l’Aigle a accueilli des villégiateurs anglophones dès le 19e siècle.

Par Serge Gauthier, Ph.D.

Président de la Société d’histoire de Charlevoix

Plusieurs villas s’y sont construites depuis ce temps et il faut considérer Cap-à-l’Aigle comme un secteur de villégiature au même titre que Pointe-au-Pic.

Toutefois, moins nombreux que ceux du Boulevard des Falaises à Pointe-au-Pic, les villégiateurs de Cap-à-l’Aigle sont plus en retrait, surtout à la recherche du calme et de la beauté des lieux.

Reconnue le plus souvent comme étant la Maison Bancroft, cette belle villa fut érigée selon les plans de l’architecte charlevoisien Jean-Charles Warren en 1914.

S’inspirant de la maison canadienne traditionnelle, l’architecte a cependant voulu qu’elle soit plus grande et plus spacieuse, avec un intérieur moderne comprenant plusieurs pièces.

La villa porte d’abord le nom de Mon Repos.

En 1925, un banquier newyorkais, Francis Sydney Bancroft, d’origine canadienne, s’en porte acquéreur.

Notons que l’épouse de ce dernier Beatrice F. Jordan et leurs trois enfants s’installent dès lors, avec lui, dans cette villa et ce durant de nombreux étés.

La villa porte désormais le nom de Darly Fields, en l’honneur d’un village du nord de l’Angleterre.

Cette villa demeure ainsi, jusqu’à nos jours, un témoin unique de l’histoire de la villégiature à Cap-à-l’Aigle.

 

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