Dévoilement des nouvelles expositions présentées cet hiver au Carrefour culturel

Par Pascale Pelletier

Par Marie-Josée Lebel

Sa pratique artistique en estampe est constamment en mode recherche-création et elle s’articule actuellement sur la base de différentes observations réalisées à propos du paysage et du territoire.

Elle voit le territoire comme une trame où les actions politiques et les considérations économiques viennent restreindre son étendue. Le territoire est remodelé pour présenter une nouvelle cartographie.

Dans ce contexte, elle constate l’effacement, l’oubli. Elle observe les cicatrices laissées par l’occupation humaine. En prenant acte de ce qui l’entoure : les vestiges patrimoniaux, les échos des résidents, de leur histoire et le passage des ans, elle effectue une nouvelle lecture et documente les constats qui vont faire ressurgir la ressouvenance.

Les œuvres de Marie-Josée Lebel allient les nouvelles technologies et les techniques traditionnelles en bois gravé, linogravure et lithographie sur plaque.

Elles intègrent l’outil mobile (téléphone intelligent) et les applications disponibles. Par l’entremise de ces applications, elle passe de la photographie de ses sujets à leur transformation et prépare l’image pour l’estampe. Récemment, elle a intégré la réalité augmentée (RA) pour ajouter à l’expérience d’appréciation de ses ouvres.

Patricia Roby enseigne le français au secondaire. Ayant réalisé ses études collégiales en arts, elle aime intégrer cette discipline dans ses cours.

Au cours des deux dernières années, elle a participé à de nombreux symposiums et événements artistiques.

Plusieurs lui ont permis d’effectuer des peintures en direct pour lesquelles elle a développé une réelle passion.

Pour elle, créer une œuvre est synonyme de raconter une histoire et ses œuvres contiennent une âme. Être artiste portraitiste lui permet de parfaire cette idée.

Elle aime explorer les représentations féminines ou les images populaires de personnalités connues et s’amuse à donner une personnalité différente à chacune.

L’exposition Les Muses est inspirée des récits mythologiques, parfois avec une touche moderne. Quoi de mieux pour une artiste à la recherche d’inspiration que d’aller vers les neuf muses grecques.

Elles ont chacune une spécialité et des attributs qui lui sont propres et le mélange de ces derniers, avec des détails modernes, créent des œuvres vraiment originales! Les Muses de Patricia Roby sont intemporelles.

Denys Morisset est né à Paris et très tôt il se met à la pratique du dessin, la peinture, la sculpture sur bois, l’émaillerie et la gravure.

En 1951 il partage les honneurs des concours artistiques du Québec avec Jean Dallaire, Jean-Paul Lemieux et Alfred Pellan. Il est le plus jeune de ce que l’on qualifie de l’École de Québec.

Ainsi confirmé dans son orientation, il entreprend sa carrière en transportant son atelier à tous les coins du Vieux-Québec. Il est critique d’art pour Culture Vivante, Vie des arts et prononce de nombreuses conférences.

Il enseigne à l’École d’architecture de Québec, au Conservatoire d’art dramatique et à l’École des arts visuels de l’Université Laval. Il a tenu de nombreuses expositions à Québec, Montréal, ainsi qu’à Mexico.

C’est à partir de 1979 dans son loft-atelier-galerie de la rue Saint-Paul à Québec qu’il expérimente et réalise son talent.

Complice artistique et énergique auprès du peintre Denys Morisset (1930-1990) pendant sa dernière décennie de création, Pierre Bernier lui a été un modèle, un assistant, un monteur d’expositions, son représentant, et finalement, un ami sincère.

À son décès, Denys Morisset lui lègue des centaines d’œuvres qu’il entrepose avec précaution pendant 33 ans.

Ces expositions seront présentées jusqu’au 17 mars.

Le carrefour culturel Paul-Médéric est ouvert de 10 h à 17 h du jeudi au dimanche jusqu’au mois de juin.

Il est fermé les 24, 25, 26 et 31 décembre ainsi que les 1er et 2 janvier.