« Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».
C’est bien évident!
Par Lyne Bélanger
Ma chasse à l’orignal terminée, je passe maintenant à une autre de mes passions : le trappage.
Le prix des fourrures a diminué de façon lamentable, je pratique ce sport pour l’équilibre du cheptel. Je prélève des animaux malades et j’exerce la déprédation.
Le trappage se prépare longtemps à l’avance. On doit préparer nos petits sentiers, traiter nos pièges, préparer des drogues animales et des appâts.
Quand je constate les dommages causés par un animal, je deviens plus impatiente d’installer mon équipement pour le prélèvement de la bête.
Sur mon territoire, j’ai des castors qui éclusent près de nos chemins. Ils bouchent nos ponceaux avec des branches et de la boue afin de faire monter le niveau de l’eau.
Ça détruit nos routes, quelle catastrophe!
Il n’y a pas de plus grand travailleur que le castor, il n’arrêtera pas de revenir remplir les ponceaux. C’est ma constatation surprise à chaque fois que je reviens à mes sites.
Je vous le dis, les amas de branches et de boue, c’est assez difficile à défaire.
À suivre…