C’est le retour du printemps où la nature se réveille et que les bêtes sortent au grand air…
Ce qui veut dire prudence également. Il faut prêter attention à la circulation animale avec la fonte des neiges et de la végétation qui va de nouveau pousser.
La plus grande attention à porter est la présence d’orignaux sur le bord des routes.
Les fossés de chaque côté de la route contiennent du sel de déglaçage de l’hiver. La concentration de sodium de ce sel est cinq fois plus élevée que celle que l’on retrouve dans les plantes aquatiques que l’orignal consomme.
Alors, les chances sont énormes de rencontrer ce cervidé en chemin. Les orignaux ont la capacité de se rappeler le lieu de consommation et peuvent revenir à plusieurs reprises au même endroit pour se nourrir de nouveau.
La route 138 entre Charlevoix et Beaupré est considérée comme meurtrière pour le cheptel et les humains. La quantité d’orignaux a doublé, il faut agir en toute prudence même si une barrière de prévention a été installée. On sait que le phénomène de la tique d’hiver diminue le nombre de cervidés mais tout de même.
De même le cerf de virginie est de plus en plus présent dans Charlevoix.
Notre conduite sur la route doit être préventive à l’affût de ce qui peut se produire.
On constate que le nombre d’accident est accentué de façon significative au printemps, juin, juillet et en en automne.
Les accidents se produisent surtout au lever et coucher du soleil ainsi que dans l’obscurité.
Il faut prêter attention aux affiches significatives, des traces, de la végétation présente au bord des routes. Surtout dans les courbes. Souvent, les cervidés ne se promènent pas seuls.
Au cas où un animal surgit devant votre automobile, freinez toujours de façon graduelle et ce, en toute circonstance. Tout se joue de la façon que vous conduisez.
De petits animaux peuvent se pointer le bout du nez sur votre terrain et ce, pour diverses raisons.
Les moufettes aiment se servir de calvetes, les dessous de vos propriétés, emprunter une tanière abandonnée, etc.
La moufette va se promener sur vos pelouses pour manger des larves.
Évitez d’arroser votre pelouse car les larves remontent à la surface quand le sol est humide. Des petits trous dans la pelouse peuvent être des indices de présence de celle-ci.
Si vous remarquez qu’une moufette habite chez-nous, il faut s’assurer qu’il n’y a pas de bébés dans la tanière. Si c’est le cas, il faut attendre que la famille sorte au complet avant d’intervenir pour boucher les trous.
Dans le cas présent, il faut encourager la moufette à quitter les lieux. Il s’agit de faire le plus de bruit possible.
Vous pouvez laisser jouer une radio tout la journée. Ajoutez de la lumière vive sur votre terrain
Vous pouvez détecter sa présence par son odeur musquée.
Ces agissements vont finir par perturber son sommeil et elle va se décider de déménager d’endroit.
Il ne faut pas prélever une moufette avec une cage de déprédation si celle-ci a des bébés.
Une des meilleures façons d’éloigner ces bêtes indésirables est d’éviter de mettre de la nourriture à oiseaux, chiens et chats à l’extérieur.
Les vidanges et le compost ne doivent pas être accessibles. Il faut ne faut jamais oublier que l’animal sauvage mange pour sa survie.
Si vous lui offrez des saveurs et des odeurs, c’est de l’inviter à cohabiter chez-nous de façon permanente.
Quand vous vous êtes assuré qu’il n’y a de présence d’animaux malvenus, c’est le temps de sécuriser, de grillager le dessous de vos bâtiments, enterrer des trous, etc…
Tout se joue encore une fois sur votre attitude et votre respect envers la faune…
