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Le journal de Lyne B (#28) : Survivre à l’hivernement 2021

Par Pierre Rochette  •  24 Jan 2021 à 00:08  •   •   714 VISIONNEMENTS

Où en sommes-nous?….La pandémie versus la faune !

Avec le fléau mondial qui sévit actuellement, des impacts incontrôlables sont remarqués au niveau de la conservation de la faune.

Par Lyne Bélanger

La bonne action humaine sera celle qui pourra nous sauver de ce chaos.

La pandémie nous a plongés dans une réadaptation sur tous les niveaux de la sphère humaine.

Heureusement, bien des membres de l’industrie de la faune ont mis en branle de nouvelles mesures pour subvenir et répondre aux contraintes des loisirs des nombreux nemrods.

Comme par exemple, des cours de formation sont devenus en ligne de même que les salons chasse et pêche.

Avec la pandémie qui progresse, comment vais-je survivre dans la période de confinement?

Dame nature subit-elle les effets de la pandémie elle aussi, peu de soleil, pluie en hiver, peu ou pas de neige.  C’est comme si elle nous mettait au défi de vouloir nous surpasser comme être humain. Certains sports d’hiver ont été mis en attente.

Que ce soit la motoneige, le ski, la raquette, la pêche sur glace et ce, dépendamment des secteurs.

Ayant suivi une formation de survie avec Adventure Smart, je trouve que le moment est approprié de vous informer sur la sécurité hivernale, à la pratique de sports à l’extérieur à la saison hivernale.

J’aimerais vous répertorier les mesures d’une conduite sécuritaire lors de déplacements en hiver.

Sécurité en forêt

Premièrement, lorsque vous prévoyez une sortie que ce soit en ski, toboggan ou en motoneige, à la pêche blanche, etc.

Il est important d’aviser une personne de votre entourage de l’endroit où vous irez, de préciser la durée, mais surtout le temps du retour.

Vous pouvez même fournir votre itinéraire. Il faut être toujours vêtu de vêtements convenables. Je vous conseille de transporter des vêtements de rechange car parfois juste les changements climatiques peuvent vous rendre misérable.

Il faut maîtriser les mesures d’urgence en matière d’engelure et d’hypothermie afin de reconnaître les premiers symptômes.

Avant de s’aventurer en forêt, il faut prendre connaissance des prévisions météorologiques.

Partir en duo est toujours préférable car, à tout moment, on peut avoir besoin d’aide. Assurez-vous que votre matériel est bien vérifié et qu’il soit en ordre.

Il faut éviter de circuler sur des circuits inconnus surtout de nuit, car il sera plus difficile de faire face aux obstacles imprévus.

Glissez deux briquets dans votre manteau, une lampe de poche, quelques aliments non périssables, une couverture de survie et un contenant que l’on peut chauffer, un sifflet du ruban marqueur de piste, de la corde, un couteau ou une hachette à bord de votre sac à dos.

Si vous êtes en motoneige, il est important de vous apporter une pelle et de l’essence supplémentaire.

J’aimerais préciser que de 1990 à 2009, plus de 54 000 motoneiges ont été vendues en moyenne au Canada.

Malheureusement, beaucoup de cas de traumatismes ont été reliés aux accidents des motoneigistes depuis. Souvent, la raison des accidents sont les promenades trop longues, de la vitesse et la consommation d’alcool ou de stupéfiants.

Cet hiver, avec le temps doux, la glace n’a pas revêtue l’épaisseur sécuritaire de circulation sur tous les secteurs. Il faut se méfier des différents débits d’eau.

Beaucoup de motoneigistes prennent d’énormes risques en circulant sur des étendues sans vérifier l’épaisseur de la glace.

À 10 cm (4) pouces, on peut pratiquer la pêche blanche, à 13cm (5po), on peut se promener en motoneige ou en VTT. De 20 à 30 cm (8à 12po), il est sécuritaire de circuler en voiture ou avec un petit camion et 30-38cm (12 à 15 po) avec un camion de poids moyen.

La couleur de la glace peut nous donner un indice de qualité et de résistance. Mais je préfère me fier à son épaisseur. Même l’hiver, la veste de sauvetage peut vous sauver.

Il n’y a rien de plus ressourçant que d’aller dans la nature, mais c’est encore plus reposant d’y aller en toute sécurité.

La pandémie nous oblige à se soumettre à des moyens de protection extrême. Agir toujours de façon sécuritaire peut sauver des vies.

Je vous encourage d’aller faire le plein dans cette belle nature sauvage que la vie nous donne…

Bonne saison hivernale !

 

 

 

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