Nathan Murray, âgé de 26 ans, vient de se démarquer sur la scène scolaire d’un océan à l’autre du pays.
Le Charlevoisien s’est récemment vu décerner la bourse Vanier, d’une valeur de 150 000 $ sur trois ans, question de l’encourager à terminer son doctorat en histoire romaine.
Nathan est le garçon de France Mailloux et de Sylvain Murray, domiciliés à Cap-à-l’Aigle.
Après avoir débuté son doctorat à l’Université Laval à Québec, il part cet automne en direction de Paris pour les quatre prochains mois, question d’étudier à l’Université de Nanterre, sous la supervision de Frédéric Hurlet, un des plus grands spécialistes francophones en histoire romaine.
Nathan cible l’époque de l’Empire romain, 100 ans avant Jésus-Christ et 100 ans après Jésus-Christ, soit la période de Jules César, l’apogée de cet empire et le commencement de la fin :
« Quand j’étais plus jeune, a-t-il confié, j’étais un lecteur passionné pour les livres avec l’histoire romaine comme toile de fond ».
La bourse Vanier est seulement décernée à une quarantaine d’étudiants à la grandeur du Canada, afin de les encourager dans leurs recherches scolaires et de développer leur leadership.
Nathan se verra accorder une bourse de 50 000 $ par année, sur une période de trois ans (150 000 $), le temps de rédiger sa thèse avant l’obtention de son précieux doctorat :
« Cette aide permet à des jeunes Canadiens de se consacrer entièrement à leurs études, de leur libérer l’esprit, sans penser à l’aspect financier, a-t-il confié. L’an prochain, je demeurerai à Paris pendant toute l’année scolaire et le coût de la vie là-bas est très élevé ».
Nathan a également que des éloges à formuler à l’égard de Christel Freu qui le guide en lien avec ses recherches depuis cinq ans et qui l’a dirigé dans sa demande de subventions :
« Avec la complicité de Christel, a-t-il laissé entendre en guise de conclusion, je suis parvenu à convaincre les membres du jury de la bourse Vanier que mes recherches allaient être profitables ».
Nathan aspire à devenir un jour enseignant au niveau universitaire lorsque viendra le temps d’entrer de plein fouet sur le marché du travail.
Avec son incroyable parcours scolaire pour l’obtention d’un baccalauréat et une maîtrise en histoire, ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en enseignement collégial, il est permis de penser que toutes les universités vont tenter de le séduire en déroulant le tapis rouge afin de le compter parmi l’élite du personnel professoral…
